Les dirigeants français ont la cote au niveau mondial

Publié le par sethkokohongrie

New York, le 21 août 2012 : l'enseigne américaine Best Buy a choisi un patron français pour se redresser.Les dirigeants français ont le vent en poupe. Pendant le mois d'août, trois d'entre eux se sont hissés aux plus hautes fonctions de grandes entreprises étrangères. Dernier en date, Pascal Soriot, nommé, le 28 août, directeur général du groupe pharmaceutique anglo-suédois AstraZeneca. Une semaine avant, Hubert Joly avait été propulsé à la tête des magasins américains Best Buy, tandis que Didier Fleury se voyait confier les rênes de Real Germany, filiale du groupe allemand Metro.

Ils ne sont pas les seuls à réussir en dehors de l'Hexagone. Tidjane Thiam chez l'assureur britannique Prudential, Xavier Rolet à la Bourse de Londres ou Pierre Nanterme chez Accenture sont quelques exemples des success stories étrangères de patrons français.

Pourtant, en 2007, une étude réalisée par le cabinet de conseil en gestion des ressources humaines BPI et l'Institut BVA auprès de 5 500 salariés dans dix pays concluait que les managers français étaient parmi les plus mauvais ! Seul un Français sondé sur deux trouvait un quelconque talent à son supérieur hiérarchique, et un sur trois l'estimait très compétent, soit le taux le plus bas des dix pays considérés.

DAVANTAGE QUE LES ALLEMANDS

Autoflagellation ? Esprit critique trop prononcé ? On peut le croire. Un bon tiers (35 %) des dirigeants français ont fait une partie de leur carrière à l'étranger, selon l'étude "La Route vers le sommet", publiée en décembre 2011 par le cabinet de chasseurs de têtes Heidrick & Struggles. C'est moins que les dirigeants anglais, qui sont 44 % à s'être expatriés, mais plus que les Allemands (28 %) et les Américains (18 %). LIRE LA SUITE)))

Publié dans Europe

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article